Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 12 décembre 2005

Alimentation de saison

De plus en plus de citoyens (notamment les citadins) ont totalement perdu la notion de saison dans l’alimentation. Les fruits et légumes sont aujourd’hui présents sur nos étals pratiquement toute l’année et de plus en plus d’espèces exotiques sont disponibles (ananas, litchis, mangues, etc.). Or, au delà des considérations socio-économiques, éthiques, nationales... entre les notions de commerce équitable et de préférence nationale, de délocalisation et de mondialisation, un aspect fondamental est oublié: le coût énergétique du transport pour disposer de tous ces fruits et légumes à longueur d'année. Ainsi, beaucoup de produits sont trop périssables et nécessitent d’être acheminés rapidement par avion. Or, le transport aérien consomme 37 fois plus de carburant par tonne de nourriture que par mer.
 
Alors, avant même de se poser la question du commerce équitable, il faut d’abord consommer raisonnablement et intelligemment, en cherchant au maximum à se nourrir d’aliments cultivés à proximité (pas toujours le cas des produits dits ‘biologiques’, parfois importé car la production française ne répond pas actuellement à la demande), achetés en fonction des saisons. Limiter les impacts environnementaux commence par encourager ces aliments.
 
Rendez-vous demain pour connaître les fruits et légumes de saison!

vendredi, 09 décembre 2005

Ecolabel européen et NF Environnement

Pour tous les consommateurs soucieux de leur santé et de la préservation de l’environnement, il existe plusieurs labels attestant les qualités écologiques de certains produits. Ces symboles sont présents sur leur emballage ou leur étiquette. Il existe notamment 2 labels utilisés en France : l’Ecolabel européen (dans les 25 pays de l’Union Européenne) et NF Environnement (destinée au marché français), attribués selon des exigences strictes fixées par un cahier des charge.

medium_nf_environnement.jpgNF ENVIRONNEMENT
Ce symbole caractérise la marque française NF Environnement, créée en 1991. Elle est gérée et délivrée par AFAQ AFNOR Certification.

 

medium_ecolabel_europeen.jpgECOLABEL EUROPEEN
Créé en 1992, l’Ecolabel européen est reconnu dans les 25 pays de l’Union Européenne. En France, AFAQ AFNOR Certification est aussi l’organisme en charge de la gestion et de l’attribution de l’Ecolabel européen.

 

Plus d’une quarantaine de produits très variés sont concernés par les deux écolabels :
- Ameublement
- Ampoules et tubes électriques
- Nombreux équipements ménagers
- Cahiers, papier d’impression
- Cartouches d’impression laser
- Chaussures et textiles
- Nombreux produits d’entretien
- Hébergement touristique et services de camping
- Litières pour chats
- Matelas
- Ordinateurs et téléviseurs
- Peintures et vernis
- etc…

En privilégiant l’achat de produits labellisés, non seulement les consommateurs contribuent à préserver leur environnement et leur santé (ex. réduction de la toxicité des produits, matériaux biodégradables…), mais ils encouragent également les fabricants et les industriels à s’orienter vers des politiques de limitation des impacts environnementaux (eau, air, déchets, énergie...). Pour plus d’info, visiter le site sur les écolabels.

mercredi, 07 décembre 2005

Equipement respectueux de l'environnement

C'est bientôt Noël et le temps des cadeaux... Dans le souci de préserver l'environnement, le mieux est d'éviter la surconsommation inutile (voir article du blog "Noël conso ou Noël cadeau"), mais il n'est pas toujours évident de résister à l'attrait suscité par les dernières technologies, à l'envie de ne pas subir une fracture numérique ou tout simplement parce que pour animer un blog et le lire, il faut un ordinateur... Mais cette période de fête est aussi une bonne occasion d'offrir (ou de s'offrir) un vélo ou des équipements neufs répondant à des besoins bien réels...

Le réflexe est généralement de comparer les prix... et pour vous tous qui commencez à prendre conscience des enjeux environnementaux (n'est-ce-pas?), vous regardez maintenant les consommations (voir article "étiquette énergie"). Oui mais voilà, il n'est pas toujours évident de comparer les consommations énergétiques et les impacts sur l’environnement en parallèle à la qualité des produits (gage de longévité, donc moins de gâchi) - le tout, à prix raisonnable. Il existe dorénavant un site suisse, Topten, [MàJ 15/4/2011 la version française existe aussi: www.guide-topten.com]accessible en français, pour vous aider à trouver les matériels les plus économes en énergie.  De nombreuses catégories de produits sont disponibles: équipement de bureau, divertissement, éclairage, électricité écologique, loisirs, maison, ménage, mobilité et même loisirs (excursions et restaurants en Suisse)… Voilà de quoi satisfaire vos exigences!

mardi, 06 décembre 2005

Cuisinez en économisant…

L’hiver s’installe, la température descend et l’envie de mitonner de bons repas chauds augmente. Se pourrait-il que quelques petits gestes vous permettent d’économiser de l’énergie ? La réponse est oui, bien sûr!

- Couvrez les casseroles autant que possible

- Baissez le feu (question cuisson, que votre eau bout à petites ou grosses bulles, il n’y a guère de différences)

- Utilisez une cocotte minute : tout en évitant des surconsommations d’énergie inutiles, vous cuisez plus vite. 

Rien que ces 3 gestes peuvent économiser jusqu'à 50% de l'énergie consommée.

- Du pain grillé dans un toaster économise 75% de l’énergie qu’il faudrait pour le même résultat sous le grill.

- Une bouilloire ou une cuisinière au gaz peuvent générer jusqu’à 1kg de gaz à effet de serre tous les 10L d’eau bouillie, mais c’est moitié moins qu’en utilisant un micro-onde ou une cuisinière électrique. D'ailleurs, opter pour une cuisinière au gaz plutôt qu’une électrique évite la production de près d’une demi tonne de gaz à effet de serre chaque année. Une des raisons majeures est que la déperdition de chaleur d’une plaque est énorme et beaucoup d'utilisateurs ne coupent l’électricité qu’une fois la cuisson terminée tandis que la plaque chauffe encore. L’utilisation d’un micro-onde permet aussi d’économiser de l’énergie (sauf s'il s'agit juste de chauffer de l'eau).

- Près de 90% de l’énergie utilisée dans un four traditionnel est perdue. Mieux vaut opter pour des fours à chaleur tournante générant 35% de gaz à effet de serre en moins alors même que plusieurs plats peuvent être cuisinés en même tant grâce à une bonne répartition de la chaleur – ce qui n’est pas vraiment le cas dans un four traditionnel.

- Si toutefois vous utilisez des plaques, cuisinez dans des casseroles et poêles à fond bien plat et au moins aussi grand voire plus que la plaque elle-même, pour éviter la déperdition de chaleur.

- On pense souvent à laisser refroidir des aliments avant de les mettre au frigo, on oublie plus généralement de les laisser se réchauffer en les sortant. Avant de cuisiner, laissez les donc tiédir, le temps de cuisson n’en sera que raccourci, consommant ainsi moins d’énergie.

- Enfin, pour des plats nécessitant d’être mitonnés longtemps, donc consommant pas mal d’énergie, pensez à les préparer en grande quantité pour en mettre une partie au congélateur ou réfrigérateur. Ces équipements consomment beaucoup d’électricité, qu’ils soient pleins ou vides. Autant les rentabiliser… et en préparant ainsi des plats en une fois, vous économisez également du temps.

lundi, 05 décembre 2005

L’environnement en bande dessinée

Pour les parents et les enseignants soucieux d’éduquer les enfants à l’environnement, pour approcher différentes problématiques (réchauffement, déchet, pollution…) sous un angle ludique, voici une petite liste de bandes dessinées directement accessibles sur internet :

"Triera bien qui triera le dernier":
Certes sponsorisée par un grand groupe (qui a reçu le prix de la communication d'entreprise en février 1996 au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême), cette BD est probablement la plus aboutie graphiquement. Elle a fait partie de la campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le thème de l'écocitoyenneté en ville en février 2000 sous l’égide de la Fondation Nicolas Hulot, complétant ainsi le dossier d'éducation à l'environnement urbain distribué aux écoles.

"Mission sur Oktrin": [MàJ 15/4/2011 plus disponible]
Une BD interactive (téléchargeable ou consultable en ligne) sur les problématiques de l’eau où les enfants apprennent des gestes pour économiser l’eau et améliorer sa qualité. D’autres animations relatives à l’environnement sont aussi accessibles sur le même site.

"Ozzy Ozone – Le défenseur de notre planète": [MàJ 15/4/2011 la BD a désormais laissé place à un site complet: www.ozzyozone.org]
BD développée par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et expliquant les problèmes de réchauffement climatique et les moyens d’enrayer le processus.

"A l’eau, la Terre":
Au travers d’Hugo, habitant une grande ville européenne et Mamaua, habitant à Tuvalu, minuscule archipel à l’Est de l’Australie, cette BD aborde les changements climatiques et leurs conséquences dramatiques. Cet archipel serait en effet un des premiers à se retrouver immergé suite à une montée des eaux. Des petits gestes quotidiens sont donc présentés pour limiter les conséquences du changement climatique.

[MàJ 15/4/2011Voir aussi l'article du blog présentant la BD "Babar le p'tit écolo"]

Je signale également la bande-dessinée à public plus adulte puisqu’il s’agit de "L'éco-geste au bureau":
Une BD de la Ville de Nantes présentant des gestes pour d'économiser les ressources naturelles et l'énergie dans le cadre professionnel au travers de deux personnages aux pratiques quotidiennes opposées.


Les fichiers étant assez lourds, je vous conseille de les enregistrer directement sans les ouvrir (sauf "Mission sur Otkrin"), un procédé beaucoup plus rapide que d'attendre d'un ordinateur qu'il lise ces mêmes fichiers en ligne (même avec une bonne connexion ADSL). Pour enregistrer directement sans ouvrir le document, survolez un lien puis
faites un clic droit et sélectionnez l'option "Enregistrer la cible sous".

lundi, 28 novembre 2005

Chauffage à la maison

Les températures hivernales sont de retour et votre intérieur s’est refroidi. Voici venu le moment de monter le chauffage et, pour ne pas perdre une miette d’énergie, voici une série de mesures pour rentabiliser vos euros… :

- Limitez au maximum les pertes de chaleur via le toit, les murs, les fenêtres et les interstices. Isolez donc les plafonds, les murs et les sols. Près de 35% de la chaleur peut être ainsi perdue dans une maison à cause d’un plafond mal isolé, 15 à 25% par les murs et 10 à 20% par les sols…

- Réduisez les courants d’airs en bouchant les interstices, les fissures, les petits trous intempestifs (sauf les grilles d’évacuation des cuisines fonctionnant au gaz car c’est une mesure de sécurité), notamment les seuils de portes, les cheminées non utilisées, les encadrements de fenêtres… refaites les joints, placez des feutres de velours…

- Si vous en avez la possibilité, mettez des doubles vitrages qui, en plus de réduire le bruit, isolent de la température extérieure (qu’il fasse très froid ou très chaud). Attention, il existe plusieurs types de verres plus ou moins performants pour l’isolation thermique. Renseignez vous sur les qualités que l’on vous propose.

- Mettez des rideaux (pas juste des voilages) à vos fenêtres que vous refermerez la nuit en plus de volets ou de stores, votre intérieur n’en sera que mieux isolé.

Enfin, sachez qu’un seul degré de chauffage en plus peu faire une très grosse différence pour l’environnement (le chauffage d’une seule maison émet des centaines de kilo de gaz à effet de serre par an). 19°C est une température très saine et largement suffisante. Avant d’avoir le réflexe d’augmenter la température, mettez d’abord un pull et voyez si ce n’est pas suffisant : 1ºC de chauffage en plus, ce sont 10% d’augmentation de la facture.

mardi, 22 novembre 2005

Pourquoi économiser l’eau chez soi ?

Dernièrement, un lecteur m’a posé une question pertinente à propos des économies d'eau et j’ai décidé d’y répondre sur ce blog: "j'entend ci et là que consommer trop d'eau est nuisible à l'environnement, que les ressources d'eau ne sont pas infinies [mais] l'eau que l'on consomme (ou plutôt que l'on utilise) va soit dans le tout à l'égout pour être ensuite épurée puis jetée dans un fleuve pour être re-pompée plus loin, soit dans une fosse septique pour aller ensuite dans le sol et les nappes phréatiques. [Où] dans ce cheminement perd on de l'eau ou abîme-t-on l'environnement?"

La réponse n’est pas si simple car le cycle de l'eau "je pompe, je consomme, l'eau est épurée et peut être reconsommée" est loin de suivre cette logique dans la réalité.


Premiers impacts environnementaux : le pompage

L'eau peut être prélevée dans un cours d'eau avec les risques de l'assécher (surtout l'été). L'eau rejetée peut ne pas l'être dans le cours d'eau pompé (à nouveau, risque d'assèchement ou diminution du débit). Ensuite, l'eau peut être prélevée dans une nappe phréatique. Soit cette nappe se renouvelle, mais pas forcément aussi rapidement que le taux de pompage, soit il s'agit d'une nappe dite 'fossile': la source, une fois tarie, l'est à jamais (en tous cas, à notre échelle de temps).

Dans tous les cas, ces modifications des cours d’eau et des aquifères ont des conséquences souvent dramatiques pour les écosystèmes : assèchement, changement de débit, turbidité de l'eau, concentration de polluants (moins d'eau pour les diluer), disparition de la végétation, modification de la biodiversité... sont autant de facteurs pouvant totalement altérer durablement les rôles fonctionnels de ces écosystèmes (résorption de certains polluants, abaissement de la température en été, lutte contre l’érosion…).


Pertes d’eau avant consommation

Pour parvenir jusqu'à chez vous, il faut des canalisations. Or, des pertes conséquentes sont à déplorer (fuites, vétusté des tuyaux), moyennant des litres d'eau s'égarant dans le sol. Certes, l'eau n'est pas perdue en soit, mais son rôle fonctionnel change: au lieu de nourrir des écosystèmes (confère ci-dessus), elle humidifie inutilement des sols. L’eau ne peut qu'à terme rejoindre un cours d’eau ou une nappe (mais le processus est long) ou s’évaporer (pas forcément au bon endroit).


Epuration de l’eau après consommation
L’eau une fois consommée repart vers les stations d’épuration. Malheureusement, il y a plusieurs cas de figure. Selon les capacités de la station d’épuration dont vous dépendez et le climat (orages gonflant les cours d’eau), des excédents d’eaux usées se déversent directement dans les cours d’eau, voire les nappes (les polluant quasi irrémédiablement, surtout les nappes fossiles). Beaucoup de petits cours d’eau dans nos campagnes se retrouvent ainsi alimentés directement par des eaux usées. Enfin, sachez que de nombreuses stations d’épuration sont à la limite de leurs capacités, la construction de ces infrastructures, très coûteuse, ne suit pas. Or, on ne stocke pas indéfiniment des eaux usées, en cas de trop plein, il faut le déverser directement dans la nature… avec les conséquences pour les écosystèmes que l’on sait. Pour ce qui est des fosses septiques, l'eau, même purifiée par des micro-organismes, a aussi tendance à s'égarer. De plus, la purification n'est pas toujours très contrôlée et les fuites d'eau toxique pour les écosystèmes sont fréquentes.

Moralité : moins l’eau est consommée, moins la nécessité de pomper et épurer se font sentir et mieux les écosystèmes s’en portent. Et forcément, si moins de stations d’épuration doivent être construites, plus besoin de facturer les investissements aux consommateurs…